Samedi, 12e Semaine du Temps ordinaire – B
Frère Thomas-Minh
Gn 18, 1-15 ; Ct Lc 1 ; Mt 8, 5-17
27 juin 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal
La puissance d’une foi réelle
Frères et sœurs, à partir de la Lecture
et de l’Évangile d’aujourd’hui,
méditons sur la Foi !
S’il nous arrive de tout perdre dans cette vie,
mais que nous gardions toujours la foi,
nous pourrons obtenir beaucoup d’autres choses meilleures,
surtout des choses merveilleuses au sens spirituel
parce que Dieu nous donnera à sa manière
quand nous Lui demanderons.
Aujourd’hui et à chaque jour,
l’Eucharistie peut sembler une habitude, une routine,
mais c’est justement le moment
où nous rencontrons Dieu personnellement.
C’est une rencontre personnelle
comme celle que le centurion de l’armé romaine
a eu avec le Seigneur Jésus.
À l’exemple du centurion,
redisons donc avec confiance et humilité
ces paroles avant de recevoir la Sainte Communion :
« Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir,
mais dis seulement une parole et je serai guéri. »
Remercions aussi Dieu qui nous a donné la foi.
Saint Paul a exprimé sa conversion en écrivant aux romains :
« Nous le savons bien, ce n’est pas en observant la loi
que l’homme devient juste devant Dieu,
mais seulement par la foi en Jésus-Christ » (Rm 2,16).
Jusqu’à aujourd’hui, des milliards de juifs,
de musulmans et de chrétiens considèrent toujours
qu’Abraham est le juste, le père des croyants.
Dans l’histoire d’Abraham, ce qui est remarquable,
c’est que Sara, sa femme,
enfanta Isaac à un âge très avancé.
Elle avait quatre-vingt dix ans !
Cela dépasse la raison humaine.
Selon un rapport médical mondial :
les femmes âgées risquent de perdre leur propre vie
si elles enfantent.
Mais voilà : Sara a enfanté un fils
quand elle avait quatre-vingt-dix ans !
Dans l’Évangile, devant le Seigneur Jésus,
le centurion de l’armée romaine a exprimé
son indignité et sa confiance absolue.
Jésus est profondément touché
par la foi de ce soldat romain et Il dit :
« Amen, Je vous le déclare :
chez personne en Israël,
Je n’ai trouvé une telle foi » (Mt 8,10).
La demande du centurion est alors
un bon exemple de prière pour tous
et pour tous les temps.
Ce que Jésus a fait pour le serviteur du centurion,
pour la belle-mère de saint Pierre
et aussi pour beaucoup d’autres personnes ce jour-là,
Il désire le faire pour nous aujourd’hui.
À sa manière, Il nous relève.
Il nous donne la force, la santé
et aussi la joie profonde d’être guéris par Jésus-Christ.
Voilà, c’est le chemin des croyants sur cette terre avec le Christ.
Collaborons donc à sa volonté
pour que nous devenions de plus en plus
semblables à son image, l’image de Dieu.
En bref, la foi en Jésus-Christ
doit investir notre vie tout entière.
Notre présence ici et maintenant
autour de la table eucharistique
est un investissement pour la vie en plénitude dans l’au-delà.
La foi est une espérance
qui va au-delà de tout espoir humain.
Et, c’est justement Jésus-Christ
qui a le pouvoir de guérir
et d’ouvrir l’avenir pour ceux et celles qui croient en Lui !
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