Mercredi, 8e Semaine du Temps ordinaire – B
Frère Thomas-Minh
Si 36, 1-2.5-6.13.16-22; Ps 78 ; Mc 10, 32-45
27 mai 2015
Sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal

Seigneur, répands la crainte de ton Nom

Frères et sœurs,
« Voici que nous montons à Jérusalem » (Mc 10,33)
dit le Seigneur.

Comme les Apôtres qui marchaient avec Jésus vers Jérusalem,
aujourd’hui, sous la conduite du Saint Esprit,
nous marchons avec l’Église vers la Jérusalem céleste.

Pendant quarante ans au désert,
le peuple juif a toujours été invité par Dieu
à penser à la Terre promise.
De même, vivre la vie chrétienne d’aujourd’hui,
c’est penser à la Jérusalem céleste.
Avec l’Église, nous sommes en marche vers la Terre promise.

Il y a une chose très importante à savoir,
c’est que si l’Église n’était pas là,
Dieu ne pourrait pas Se rendre présent
dans le sacrement de l’Eucharistie.
Aimons donc la Sainte Église !
Prions pour notre pape et nos évêques,
parce qu’ils sont les successeurs des Apôtres.

En ces temps, on peut avoir l’impression
que l’Église, en apparence, reste tranquille
et que tout va bien.
En réalité, l’Anté-Christ l’attaque de plus en plus fort.

De la même façon que le Seigneur marchait vers Jérusalem,
ainsi l’Église marche vers le Golgotha pour vivre sa passion.
Cependant, ce temps n’est pas la fin du monde
et ce n’est pas la fin de l’Église.

Au contraire, l’Esprit Saint renouvelle la face de la Terre
et l’Église va se lever avec un petit reste de fidèles
qui sont en communion
avec le Cœur Immaculé de la Vierge Marie, Mère de Dieu.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, saint Marc l’évangéliste écrit :
Les disciples étaient en route avec Jésus
pour monter à Jérusalem, Jésus les précédait ;
ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient
étaient aussi dans la crainte (Mc 10, 32).
Ils étaient effrayés,
parce que tout ce que le Seigneur avait prédit devait arriver.

« Le monde passera,
ma parole ne passera pas » (cf. Mt 24,35)
avait affirmé le Seigneur.

Aujourd’hui, Jésus est avec nous.
Il n’y a aucune raison de craindre.
En Lui, nous sommes libres.
En Lui, nous avons la joie de la Résurrection.

Frères et Sœurs,
Avec Ben Sirac le Sage, prions :
Prends pitié de nous, Maître,
Dieu du monde entier.
Regarde : répands la crainte de ton Nom
sur toutes les nations païennes.
Qu’elles Te reconnaissent,
comme nous-mêmes avons reconnu
qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Toi, Seigneur !
Renouvelle tes prodiges,
recommence à faire des merveilles !

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