Jean-Baptiste était-il un survolté ? – Mt 11, 16-19
Si Jean nous appelle à la conversion, ce n’est pas pour nous mener dans le chaos, c’est pour nous mener à la vraie paix. Pour que nous ne rations pas le rendez-vous de Noël.
Si Jean nous appelle à la conversion, ce n’est pas pour nous mener dans le chaos, c’est pour nous mener à la vraie paix. Pour que nous ne rations pas le rendez-vous de Noël.
Que le Seigneur, par l’intercession de Saint Jean Baptiste, de Sainte Lucie et de tous les saints, nous donne son Esprit de discernement,
pour choisir la bonne violence, au Royaume des cieux dès cette terre…
Frères et sœurs, le grand travail de l’Avent c’est de croire en la joie de Dieu qui resplendit sur le visage de Jésus. de croire à cette joie, de la partager, de la publier. Ainsi s’articule la collaboration entre le merveilleux travail de la grâce de Dieu qui reste toujours premier et notre liberté qui dit oui à la grâce, oui à la joie, oui à Jésus Christ.
Comme le bœuf et l’âne,
nous allons nous tenir silencieusement en compagnie de l’Enfant, nous laissant dépouiller de nos fausses richesses, et si nous ne réchauffons pas l’Enfant comme le veut la légende, c’est l’Enfant qui réchauffera nos cœurs pour que nous portions à tous la joie de l’Incarnation !
Que nous soyons un cadeau de Noël pour tous ceux vers qui Tu nous enverras. Qu’à travers nous Dieu puisse sourire à tous ceux qui vivent Noël dans la solitude et les pleurs.
De cette venue-là, l’Eucharistie est le sacrement. Un sacrement fort qui nous rend capables d’aller dès ce soir frapper à la porte de nos amis et de nos ennemis en leur disant « c’est toi »… Et nous verrons s’ouvrir des portes jusque-là toujours barrées. Amen.
Toute notre vie est un Avent Au terme de notre route ici-bas, puissions-nous être à jamais rassasiés par son visage.
Qu’aucun de nous ne soit un chrétien endormi qui se laisse bercer par les divertissements de ce monde. « Votre seule puissance est dans l’infini de votre désir » disait Jésus à Catherine de Sienne. Nous ne voulons pas nous affaler dans l’impuissance. Nous allons laisser la liturgie réveiller notre désir pour nous ouvrir à tout le mystère de la venue de Dieu : Il est, Il était, et maintenant Il vient.
Il nous reste simplement à écouter. « Que le Seigneur creuse donc en ton être une attente et un appel orientant ta vie à recevoir et à garder la Parole du Père qui est son Fils, dans la Paix de l’Esprit. Goûte cette Parole divine qui se dit tout entière dans le silence (…)
La première « communion » nous la verrons à Bethléem : ce sera Jésus et Marie ; Jésus, Marie, et Joseph ; Jésus, Marie, Joseph et les pauvres d’Israël. Jésus, Marie, Joseph, les pauvres d’Israël et les païens en quête de vérité et nous qui nous laisserons attirer par cette nouvelle ommunion qui déjà nous remplit de joie !